Afrique Centrale : l'économie locale et ses opportunités

Introduction :

En Afrique centrale, African Development est présent au Cameroun, Gabon, Congo-Brazzaville et Tchad, tous pays membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), ainsi que dans la République Démocratique du Congo (soit Congo-Kinshasa). Cette région africaine se différencie de celles à l’Ouest et à l’Est par son économie dominée par le secteur pétrolier. Elle est également celle qui a le moins souffert de la pandémie mondiale, avec un nombre de décès du Covid-19 inférieur au reste du continent et la reprise de ses activités économiques dès le premier trimestre 2021.


La région centrafricaine est un terrain idéal pour les entreprises exportatrices dans la mesure où tous les pays qui la composent construisent et développent activement leur marché. Pour ce faire, ils multiplient les réformes et plans stratégiques qui permettraient à leur économie de croître et un certain nombre d’entre eux prévoient de faciliter juridiquement et fiscalement les investissements étrangers.

Leviers de croissance du marché régional.

L’Afrique centrale a une croissance économique phénoménale depuis plusieurs années et les perspectives de continuation voire d’accélération de cet essor sont particulièrement optimistes. Il s’agit d’une région de plus en plus attractive grâce à ses ressources naturelles pétrolières et minières abondantes ainsi qu’à l’immense potentiel d’expansion qu’elle offre aux entreprises étrangères. En 2021, la CEMAC a atteint, en moyenne, un croissance du PIB de 2,5% avec pour maximum le Cameroun qui a affiché une croissance de PIB de 3,9%. La République Démocratique du Congo, quant à elle, a enregistré une croissance du PIB de 4,9%. A l’inverse, si l’inflation a augmenté dans chacun de ces pays pendant les deux années de crise sanitaire, elle a dans l’ensemble été largement contenue.


Le marché centrafricain brille également par ses qualités démographiques. La région connaît une croissance démographique au rythme soutenu : elle compte actuellement 41 millions d’habitants et atteindra sûrement les 103 millions d’ici à 2050 dont plus de la moitié ont moins de 40 ans. L’Afrique centrale dispose ainsi d’un large réservoir de consommateurs.


Au-delà de ce marché dynamique et prometteur, l’Afrique centrale présente plusieurs autres avantages pour les investisseurs français. Les États membres de la CEMAC partagent une monnaie commune, le franc CFA, qui a une parité fixe avec l’Euro, annihilant de fait les risques de change. D’autre part, le Cameroun, Gabon, Congo-Kinshasa, Congo-Brazzaville et le Tchad sont des pays francophones et culturellement proches de la France. Il est également important de souligner que l’Afrique centrale est soumise au même créneau horaire que Paris.

Les opportunités commerciales en Afrique Centrale

Le Cameroun est la première économie d’Afrique centrale, le pays connaît une grande stabilité politique et affiche un fort dynamisme démographique. Il a l’économie la plus diversifiée de la région avec un grand nombre de secteur d’activités en essor et donc attractifs pour les exportateurs étrangers. Les domaines principaux dans lesquels investir au Cameroun sont la télécommunication, le digital, l’agroalimentaire, les infrastructures lourdes, l’énergie, le pétrole et le gaz ou encore la santé et l’éducation.

Au nord, le Gabon se hisse dans les pays les plus riches d’Afrique et troisième économie de l’Afrique centrale. Le pays dispose d’institutions politiques résistantes ce qui lui assure une stabilité et d’une population active importante ce qui lui offre un certain dynamisme. D’autre part, le gouvernement gabonais, à l’instar de ses voisins, souhaite la venue des investisseurs étrangers et pour ce faire, il a mis en place des politiques douanières favorables. Les secteurs les plus attractifs y sont l’exploitation des ressources naturelles, le digital, les travaux publics (infrastructures, équipements), la télécommunication, le forestier.


Dans la même lignée se trouve la République Populaire du Congo (Congo-Brazzaville) enpleine reconstruction après plusieurs années de conflits et qui incite les entreprises étrangères à investir avec un cadre fiscal avantageux. Le Congo est une terre pacifique au développement économique fort et aux ressources naturelles diverses (du pétrole au phosphate en passant par la faune et la flore). Plusieurs domaines ont du potentiel dans le cadre d'opérations d’export: les services, les transports, l’immobilier, l’agroalimentaire et l’halieutique, le tourisme, les travaux publics ou encore le pétrole et les mines.


En dehors de la CEMAC, la République Démocratique du Congo (Congo-Kinshasa) présente dans l’ensemble les mêmes caractéristiques que son homonyme. Un cadre politique stable, une économie émergente, un élan de reconstruction favorable aux investissements, des ressources naturelles riches. A cela s’ajoute une position géographique stratégique car centrale (9 états limitrophes) et une ouverture maritime, la RDC pénètre ainsi dans plusieurs marchés régionaux et touche plusieurs centaines de millions de consommateurs. Ses secteurs porteurs sont l’alimentaire, le pharmaceutique, le minier et le forestier, l’agriculture, l’énergie, l’eau, l’assainissement et enfin le transport.


Enfin, le Tchad souhaite s’ouvrir aux investissements étrangers et encourage les entreprises exportatrices à saisir les opportunités commerciales locales. Pour ce faire, le gouvernement oeuvre à l’introduction de réformes qui augmentent l’attractivité de son pays. Les principaux domaines actuellement investis par les investisseurs étrangers sont le service, la télécommunication et les banques.

 

Comment exporter en Afrique Centrale.

African development propose un accompagnement complet, de la formulation du projet à la commercialisation effective des biens et/ou services dans les marchés africains. Cela permet aux entreprises intéressées d’être au fait des règles de l’export en Afrique et de bénéficier d’un bon réseau garantissant le succès du projet.